Comme chaque année, les automobilistes se préparent à l’augmentation du tarif des péages à partir du 1er février 2013. Si cette augmentation tarifaire ne fait pas plaisir, elle apporte quand même une bonne nouvelle : la hausse de tarifs sera en moyenne de 2,0%, contre 2,5% l’année dernière.

La répartition de cette augmentation varie entre 1,7% et 3,0% selon les concessionnaires autoroutiers. Pour la 2ème année consécutive, c’est la SAPN possédant entre autres l’autoroute reliant Paris à Deauville, qui propose l’augmentation la plus importante. A l’inverse, comme l’année dernière, c’est à nouveau Escota et ses autoroutes du PACA qui bénéficient de l’augmentation la plus faible, égale au taux d’inflation.

Bien évidemment, l’annonce de ces augmentations n’est pas bien accueillie par les français qui sont déjà très contraints budgétairement. Mais, avant de tirer à boulets rouges sur les concessionnaires autoroutiers, il convient de rappeler que l’augmentation du prix des péages est très encadrée par l’Etat. Ainsi, l’augmentation du prix se décompose entre 70% du taux d’inflation, la TAT (taxe d'aménagement du territoire) et le financement des travaux prévus par les concessionnaires et négocié dans un contrat avec l’Etat.

Néanmoins, les automobilistes exigent plus de transparence de la part des compagnies autoroutières sur la fixation des tarifs comparativement à leur résultat et de leurs gains de productivité (liés notamment à l’automatisation des péages via l’augmentation du paiement par carte bancaire et par télépéage).

L’arrivée d’une augmentation tarifaire n’est jamais une bonne nouvelle, surtout en période de crise et au moment où le prix des produits de première nécessité (gaz, électricité) augmente fortement. Pour ceux qui empruntent très régulièrement l’autoroute, cette augmentation peut coûter cher. C’est l’occasion d’acquérir un abonnement télépéage proposant des réductions sur le prix du péage. Retrouver les meilleurs abonnements Liber-T qui correspondent à votre trajet sur notre comparateur Télépéages.fr.

Sources : lefigaro.fr