Débat sur la vitesse maximale autorisée | |
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Nicolas admin Inscrit depuis 12 ans Paris 61 messages | L’annonce par Manuel Valls de la volonté du gouvernement de diminuer les vitesses maximales autorisées sur les routes et les autoroutes de France ne semble pas recueillir les faveurs de tout le monde. Entre les questions de sécurité et d’économie, un débat se crée. L’objectif du Ministre de l’Intérieur est simple : en réduisant la vitesse limite autorisée, on réduit théoriquement la fréquence et la gravité des accidents de la route. Néanmoins, on peut se poser la question de savoir si le lien vitesse/accident est aussi évident que ça. La vitesse est-elle la principale responsable des accidents sur l’autoroute ? Si c’était le cas, cela devrait s’observer dans les statistiques d’accidents des pays proposant des vitesses maximales plus élevées. Un autre argument contre la limitation de vitesse sur les routes et autoroutes françaises : la perte économique liée à l’augmentation des temps de trajet. L’idée est de convertir le temps perdu en roulant moins vite en euros perdu pour l’économie. Cette thèse a été exposée par Rémy Prud’homme, professeur à l’Université Paris-XII dans un article publié dans les Echos: http://www.lesechos.fr/opinions/points_vue/0202904352730-reduire-la-vitesse-de-circulation-une-facture-a-8-milliards-d-euros-588313.php Selon lui, la mesure proposée par le gouvernement entraînerait mécaniquement un temps perdu cumulé de 500 millions d’heures par an. En prenant l’hypothèse qu’une heure perdue coûte environ 15 euros par particulier à l’économie (et sensiblement plus pour les transporteurs), Rémy Prud’homme estime un coût annuel de la mesure à 7,5 milliard d’euros. Fort heureusement, cette analyse n’est pas exempte de critiques. Tout d’abord, lorsque le professeur parle de coût de la mesure, il ne s’agit pas de coût au sens propre mais plutôt d’une perte d’opportunité pour l’économie : personne ne va payer 7,5 milliard d’euros, ils ne seront juste pas injectés dans l’économie. Cela signifie aussi qu’on a fait l’hypothèse implicite que 100% des déplacements sur routes et autoroutes sont effectués entre domicile et lieu de travail ou bien dans le cadre professionnel et que la perte de temps engendrée ne sera pas compensée par une augmentation des horaires. On pourrait d’ailleurs inverser le raisonnement : si cette analyse est vraie, alors de même, en augmentant la vitesse limite autorisée, va-t-on faire des gains 7,5 milliards d’euros ? Mais surtout, on peut mettre en doute l’hypothèse de départ : est-ce qu’une diminution de la vitesse maximale autorisée entraîne proportionnellement et uniformément un rallongement de la durée de transport ? Rien n’est moins sûr. D’une part parce que tout le monde ne roule pas à la vitesse maximale autorisée. Et d’autre part parce que les gens qui ont étudié les mécanismes du trafic routier savent depuis longtemps qu’en ralentissant la vitesse, on diminue le risque de formation d’embouteillage et donc on peut potentiellement gagner du temps. Enfin, il faut aussi regarder au-delà du seul facteur temps. Tout le monde sait en effet qu’un véhicule qui roule moins vite dépense moins de carburant (économique et écologique !) et use moins la chaussée (donc moins de frais de maintenance pour les concessionnaires). Dans l’autre camp, on pourra dire qu’il faudrait aussi compter les frais, non négligeables, de remplacement des signalisations routières. En bref, le débat est loin d’être terminé… |
Maxime admin Inscrit depuis 12 ans 1970 messages | Bonjour
On a poussé le problème de la vitesse à l'extrême, passons à autre chose.
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Eric | Personnellement, s'il diminue la vitesse sur autoroute je n'utiliserais que les nationales. L'avantage est avant tout sécuritaire et gain de temps si c'est pour avoir moins temps et plus de dépense puisque ce n'est pas un service je vais préférer la nationale. Et puis enfin si le but c'est de continuer à détruire l'industrie en faisant que des choix visant à pénaliser ce secteur le gouvernement va dans le bon sens. Qui de nos jours va dépenser 20000€ dans une voiture qui coûte chère à l'entretien et ou on est constamment pénalisé et à risque de perdre son permis. J'en connais beaucoup de jeune qui préfère à la finale les transports en commun. Cette mesure va à mon avis amener la désertification des autoroutes. |
dominique | je n'ai jamais respecter les limitation de vitesse je ne dis pas etre toujours au dessus non plus,je roule en fonction du danger ou de la circulation mais le 200 sur autoroute ne me dérange pas et je suis toujours en vie donc la vitesse ne tue pas c'est la connerie qui tue , meme pas un acrochage |
Maxime admin Inscrit depuis 12 ans 1970 messages | Depuis le début de la semaine, les limitations de vitesses reviennent dans les débat avec l'abaissement de 80 km/h à 70 km/h de la limitation de vitesse sur le périphérique parisien début 2014.
Arguments mis en avant : le confort accoustique et la qualité de l'air pour les riverains. Se lon Airparif, la modernisation des moteurs et la baisse conjuguée de la circulation (25%) aurait entrainé une baisse de 24% des polluants. Sur la même période, le parc de véhicules diesel serait passé de 41 à 63%, alors qu'il serait plus polluant et nocif que les véhicules essences. Au coeur des débats également l'argent pouvant être récolté par les radars automatiques (les motards étant plus mal-menés puisqu'ils remontent les files de véhicules), ces derniers ayant vu leur nombre augmenté l'été dernier.
Et vous qu'en pensez-vous ? D'accord / Pas d'accord ? - Pensez-vous qu'il est préférable de circuler en voiture plutôt qu'en transports en communs sur la région parisienne ? Témoignez en laissant votre commentaire.
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