Alors que la conférence sur le climat (COP21) s'ouvre à Paris, les gestionnaires télépéages n'hésitent pas à mettre en avant les bienfaits du télépéage en faveur de l'environnement.

Le télépéage fait d'ailleurs partie des investissements environnementaux des sociétés d'autoroutes pour la lutte contre la pollution, qui est en partie la source du réchauffement climatique.

Pour cela, de plus en plus de péages sont désormais équipés du télépéage sans arrêt. Les véhicules n'ont plus à s'arrêter en franchissant la barrière à 30 ou 50 km/h et passent le péage deux fois plus vite.
Résultat : moins de véhicules attendent leur tour à l'approche du péage et il n'y a plus de Stop & Start. En effet le fait de redémarrer et d'accélérer entraine une augmentation des particules polluantes.
Vu que le télépéage à 30 km/h fonctionne indifféremment pour les véhicules légers et les poids lourds, multiplié par le nombre de véhicules, les émissions de particules fines peuvent être réduites.

Vinci Autoroutes estime ainsi à 99 700 tonnes de gaz à effet de serre non rejettés dans l'atmosphère grâce au télépéage sans arrêt depuis 2010.

Une autre idée mise en place concerne le covoiturage. Bon nombre d'automobilistes voyagent seuls sur l'autoroute. Des sociétés comme Vinci Autoroutes proposent des parking relais près des grandes villes pour favoriser les transports en commun. Les parkings covoiturages permettent aux adeptes de ce mode de déplacement de se retrouver facilement.
Outre le fait d'avoir moins de véhicules sur l'autoroute, les clients ayant une offre dédiée au covoiturage peuvent faire des économies sur leurs déplacements, y compris l'utilisation de leur badge. Les offres télépéage covoiturage devraient d'ailleurs s'étoffer dans les années à venir.
Signe du développement du covoiturage, il existe désormais le cocamionnage : voyager avec un conducteur PL.

Côté facturation certains gestionnaires proposent même les équivalents CO2 économisés sur les relevés de trajets joints aux factures.